Quand j’étais petite fille, je faisais des
rêves bien étranges. Je rêvais que
j’étais âgée de 80 ans, je me voyais dans une glace, les yeux ridés, les
cheveux blancs. Maintenant que j’ai
grandis, je fais des rêves tout aussi bizarres…
C’était l’été, j’étais bien, assise près
d’une fenêtre et je sentais la brise du vent me chatouiller la joue. Les rideaux du salon virevoltaient doucement. C’était un de ces soirs orageux de l’été, le
ciel étant lourdement chargé de ses gros nuages bleus-gris, assombrissant le
paysage. Je m’assoupis, en regardant la
télévision, un chat sur mes genoux.
****
Mon mari et moi, avions hérités d’une
maison ancienne. Nous l’avions visité de la cave au grenier. Plusieurs
réparations étaient à faire, mais elle nous plaisait pour son aspect vieillot,
son grand jardin avec sa balançoire sous les arbres, ses fleurs à profusion et
son étang derrière.
Elle était très grande, toute blanche avec
des volets bleus aux multiples fenêtres. Sur le côté, adossé à l’immense haie
de cèdre qui faisait tout le tour du terrain, il y avait un garage construit de
bois et aussi peint en blanc, s’harmonisant ainsi avec la maison. La porte du
garage, faite d’un pan, s’ouvrait par le devant. En face du garage, l’entrée de
gravier, faisait crisser les pneus de la voiture. C’était vraiment la maison de nos rêves. Les
voisins étaient à quelque kilomètre de là, l’intimité était de mise.
Comme il faisait beau ce jour-là, j’avais
décidé d’aller faire un peu de ménage avant le grand déménagement. Je décide
donc de partir tôt, avec la camionnette de mon mari. Lorsque j’arrive, je
stationne mon véhicule dans l’entrée, en prenant bien soins de ne pas abîmer
les buissons. J’arrête le moteur, mets la clef dans ma sacoche et je cherche la
clef de la maison.
-Bon sang! Où
est cette foutue clef?
J’ouvre mon sac, et répand tout le contenu
sur la banquette du passager, à côté de moi.
-Ah! La voilà,
sous une pile de vieux reçus de caisse que je ne me résous pas à jeter.
Je prends mon sceau, mes guenilles et je
sors de la camionnette, non sans avoir auparavant rangé toute mes choses dans
mon sac à main. Je marche résolument vers la maison, et je remarque soudain une
porte sur le côté. C’est curieux, je ne me souviens pas de l’avoir remarqué
lors de notre dernière visite. Comme un aimant, je me sens attirée vers elle.
Arrivée à la porte, je dépose mes affaires sur le sol à côté de la porte. Au
moment où j’insère la clef dans la serrure, je remarque que ma clef ne correspond
pas au trou de la serrure. C’est un modèle ancien de clef à deux dents, comme
les vieilles portes d’autrefois. En essayant de regarder au travers du trou de
la serrure, la porte s’ouvre d’elle-même, comme s’il y avait quelqu’un derrière
pour l’ouvrir. Elle grince légèrement
sur ses gonds. La pénombre qui règne à l’intérieur contraste fortement avec la
clarté du matin. Dans les rayons du soleil, on peut voir danser la poussière
sur les notes d’une musique lointaine.
Maintenant que mes yeux se sont habitués à
la pénombre, je distingue un étroit couloir aux murs sales et jaunis, ainsi
qu’un plancher au carrelage indistinct. Tout au fond, devant moi, il y a une
porte à peine entrouverte. Je m’engage lentement dans ce couloir étrange, je me
sens attirée vers cette porte mystérieuse. Je suis curieuse de savoir ce qui se
cache derrière. Plus je m’approche, plus je sens des appréhensions monter en
moi. Dans l’entrebâillement de la porte, je peux voir une lumière diffuse,
accompagnée d’une musique douce à mes oreilles. On dirait un air vieillot, qui
a déjà été à la mode, il y a très longtemps. Je ne saurais dire, mais peut-être
au début des années 1900. Je m’approche tranquillement de la porte, d’un pas
mal assurée. J’ai peur, mais en même temps, je me sens comme hypnotisée par la
lumière venant de la porte. Tremblante, je mets la main sur la douce poignée de
porcelaine au motif fleuri. Mon cœur bat à tout rompre, on dirait qu’il va me
sortir de la poitrine. Mes jambes sont molles comme de la guenille et en même
temps, pèsent une tonne. J’ai de la difficulté à mettre un pied devant l’autre
tellement je me sens comme prise dans une toile d’araignée. Très lentement,
comme à regret, j’entre tout doucement dans la pièce, en retenant mon souffle.
C’est une petite pièce, très encombrée, faisant probablement office de chambre
à coucher, si on se fie au petit lit d’enfant qu’il y a dans le coin de la
pièce. Une senteur de renfermée et de moisi flotte dans l’air. D’une fenêtre
aux rideaux effilochés et sales, d’où le soleil entre à flot, on peut voir une
quantité inimaginable de poussière dans les rayons du soleil, ainsi que partout
dans la pièce. A ma droite, siège un vieux secrétaire, jonché de papiers, de
livres divers jaunis par le temps, ainsi qu’un vieux gramophone jouant des airs
d’une autre époque, une époque où je n’étais pas née. Sur le mur opposé, en face du vieux
secrétaire, sous la fenêtre, il y a un vieux coffre de cèdre, ressemblant
étrangement à un coffre de pirate. Dans le coin, à côté du coffre, trône un
vieux fauteuil à motif fleuri, qui avait dû être très moderne à l’époque, mais
maintenant, il est jauni et usée par le temps. Il est tellement usé, qu’on ne
voit presque plus les motifs. A ma gauche, sur le long du mur, il y a le petit
lit d’enfant, dont les couvertures défraichis traînent par terre. Au pied du lit, quelques jouets jonchent sur
le plancher, qui semble être fait en lattes de bois. Je dis ‘‘semble`` parce
qu’il est presque tout occupé par des journaux, des livres, des cadres, des
albums photos, le tout éparpillé un peu partout à travers la pièce.
Je suis très enchantée de cette
découverte. J’aime les vestiges du passé, de voir et de comprendre comment les
gens d’autrefois arrivaient à vivre avec si peu. Tout cela me fascine
énormément. Et maintenant, d’avoir découvert cette chambre, fait de moi une
personne très privilégiée. Tout en
promenant mon regard ici et là, je suis attirée par une vieille photo
représentant un homme et une femme habillés en costume d’époque. La photo doit bien dater de plusieurs années,
si je me fie à son apparence. Elle est
en noir et blanc. En fait, ce n’est pas en noir et blanc, mais plutôt en brun et blanc jauni. La dame, très jolie,
porte une robe blanche à partir du cou jusqu’au buste. A partir de là, la robe
forme un V, du buste jusqu’aux épaules.
Le bustier est garni de dentelles et surmonté d’une boucle en velours
noir. La robe brune, semble être en satin,
mais je ne suis pas sûre. Elle
porte des tresses qu’elle a nouées autour de sa tête. C’était une très belle femme. Son mari a un costume foncé, une chemise
banche ainsi qu’un nœud papillon. Il a
des lunettes rondes, une moustache frisé sur les bouts. Il a les cheveux
séparés au milieu de la tête, lui donnant ainsi un air de commissaire d’école des
années 1910. Il a l’air très
sévère. La photo est dans un cadre
ovale, fait en bois et orné de fleur sculptés dans le cadre. La vitre est légèrement bombée. Je remets le
cadre à sa place et en fouillant dans une des boîtes de photos, j’aperçois une
photographie datée au bas, ‘’été 1925’’.
C’est la photo d’une fillette d’environ 7 ans, sur un fond brun. En y
regardant de plus près, le brun s’estompe pour laisser place à une maison
derrière la fillette, qui a une robe d’été et est pieds nus dans l’herbe
fraîche. Je remarque que la maison, est
celle que nous avons héritée, mon mari et moi, celle où je me trouve
présentement. Une étrange familiarité
avec cette enfant me frappe de plein fouet.
J’ai une impression bizarre que cette enfant me voit et que je vois
cette enfant. Je ne pourrais
m’expliquer. Ses yeux, tellement vivant sur cette photo, qu’on dirait qu’elle
va se mettre à bouger. Plus je la
regarde, plus je trouve qu’elle a une ressemblance avec ma fille à cet âge. Je retourne la photo pour voir s’il y a une
mention quelconque. C’est écrit à l’encre très pâle, quelque chose qui
ressemble à ‘’Eliane, 8 ans, 1917-1925’’.
Je suis consternée de voir qu’elle est décédée si jeune. Je me demande qu’est-ce qui a pu lui arriver.
Sur la photo, elle semble être en bonne santé.
Il a dû lui arriver un accident, ou une maladie, pour mourir si jeune. J’ai
dans mon sac à main, une photo de ma fille vers l’âge de 7 ans. Je sors la
photo et je les compare. C’est incroyable la ressemblance qu’il y a entre les
2! Elle pourrait être ma fille à une
autre époque, si elles n’avaient pas 74
ans de différence! Je regarde
intensément ces 2 photos, et mon esprit s’embrouille au fil de mes
pensées. Plus j’essaie de me concentrer,
plus mes idées deviennent floues. Le
regard de la fillette m’hypnotise. Je ne
peux plus la quitter des yeux, comme si elle me parlait, ou voulait me parler,
comme si elle voulait entrer dans mon cerveau pour pouvoir communiquer avec moi. Elle a besoin de toute mon énergie concentrée
sur elle. Soudain, la fillette se met à
bouger dans la photo, sous mes eux, comme un vieux film muet. On peut voir l’herbe onduler autour des
jambes grêles de la petite Eliane. Elle
me regarde dans les yeux, comme pour me dire de bien porter attention. Soudain, Eliane se met à courir. Elle reprend
vie dans le cadre de cette photo. Elle
saute dans les airs, cours après les papillons.
Elle me lance un dernier regard et se dirige vers l’arrière de la
maison. Et moi, je me rends compte, que
je la suis pas à pas, comme si j’étais juste derrière elle. En fait, c’est plutôt comme si j’étais les yeux d’Eliane, je suis
prisonnière dans son corps. Elle se met
à courir vers la maison, pieds nus, la robe virevoltant dans le vent, de ce
bel après-midi d’été. Arrivée à
l’arrière, je vois une jeune femme (la dame de la photo?) étendre du linge sur
une corde tendue entre 2 arbres. Elle a
2 enfants accrochés à ses jupes et on voit qu’elle en attend un autre à son
ventre très rebondi. Il semble faire
très chaud, parce qu’elle est toute en sueurs.
Soudain, elle abandonne sa besogne et se
précipite dans la maison, suivi de ses 2 enfants d’environ 3 et 5 ans. Eliane se retourne et marche tranquillement. Elle se dirige au fond du terrain où il
semble y avoir un étang, entouré d’arbres. Elle regarde vers la maison, puis
vers l’étang. Alors, profitant de
l’absence de sa mère, elle y met un pied, tout en s’éclaboussant et riant aux éclats.
Soudain, elle perd pied et glisse dans
l’eau. Elle se débat pour se relever,
mais le fond de l’eau semble être glissant car elle n’arrête pas de retomber à
chaque fois. Elle s’empêtre dans sa robe qui lui remonte par-dessus la tête.
Malheureusement, Eliane ne sait pas nager… A force de se débattre, Eliane est
presque rendue au milieu de l’étang, l’endroit le plus profond. Il lui semble qu’à chaque fois qu’elle
retourne au fond de l’eau, les algues la retienne prisonnière de plus en plus
longtemps, comme s’ils voulaient jouer avec elle. Elle a beau vouloir crier, mais aucun son ne
sort de sa bouche. Ses poumons lui
brûlent, elle a de la difficulté à respirer, elle sent le désespoir
l’envahir. Elle repense à sa maman lui
disant de ne pas s'approcher de l’étang quand elle n’est pas là. Elle repense à ses frères et sœurs qu’elle
aime beaucoup, surtout la petite Emma qui sait si bien la faire rire. Elle repense à son papa, que son travail lui
apporte bien des soucis. Elle pense à la peine qu’elle fera à tous ceux qu’elle
aime. Il n’y a qu’un mot qu’elle voudrait leur dire : ‘’Je m’excuse,
j’aurais dû t’écouter maman, je vous aime tellement!’’
Elle s’enfonce lentement dans l’eau noire
de l’étang. Son esprit se voile, ses pensées s’envolent. Elle voit un ange qui l’attend là-bas, au bout du tunnel. Il brille de toutes les couleurs
inimaginables. Que c’est beau!! L’ange
regarde Eliane droit dans les yeux et soudain, elle ne sent plus la panique,
mais elle se sent confiante. Elle se confie à cet ange de bonté. L’ange lui prend la main et elle regarde une
dernière fois derrière elle ce qui était sa maison, sa vie…
Autour de moi,
tout est sombre, humide et poisseux. Je
reviens lentement à moi, tout en gardant à l’esprit ce qui est arrivé à Eliane. Il pleut abondamment dans la pièce, à travers
la fenêtre qui s’est ouverte, me trempant complètement. Alors, réalisant ce qui vient de se produire,
je me mets à pleurer et pleurer, sans pouvoir m’arrêter. A pleurer de la mort
prématurée de cette enfant, qui était pleine de vie à l’instant et l’instant
d’après, la vie a quitté son corps. Après quelques minutes, je calme mes
sanglots. Je regarde autour de moi. Soudain, les
photos, les cadres, les meubles les papiers, bref, tout ce qu’il y a dans la
pièce s’élèvent dans les airs à grands fracas de raclement sur les murs, le
plancher et le plafond. Tout, sauf une
photo…..la photo d’Eliane, avant sa mort.
Eliane posant pour la postérité, devant chez elle. Elle avait tellement chaud, et tout cette eau
…..Invitante!...
Tous les
objets tournent dans la pièce autour de moi, mais les yeux d’Eliane me fixent
dans une étrange lueur. Ses yeux me parlent dans ma tête. Soudain, je comprends l’origine des cauchemars de ma fille, son impression de
suffoquer en voyant une étendue d’eau.
Je sens ma gorge se serrer et j’ai des frissons sur tout le corps. Je comprends maintenant pourquoi elle a
toujours eu peur de l’eau, malgré la patience des professeurs qui ont essayés
en vain de lui montrer à nager et c’était la panique totale… En fait, elle a toujours eu une peur effroyable de l’eau. Merci Eliane, merci de m’avoir fait
comprendre…
Je regarde
toujours la photo d’Eliane. Elle semble
plus sereine maintenant, ses yeux sont plus calmes. Son message étant passé, la photo d’Eliane
s’arrache de mes mains et se met à tourbillonner dans l’espace restreint de la
pièce avec les autres objets. Je suis au
centre de la pièce et tout tourne autour de moi de plus en plus vite. Soudain, tous les objets retombent, inertes
sur le plancher dans un vacarme assourdissant.
C’est tellement terrifiant, que je me suis fermée les yeux, mes mains
cachant mon visage. Lorsque le bruit a
cessé, je me décide à ouvrir les yeux. Tranquillement, j’écarte les doigts de
mes mains à travers mon visage, et je regarde. La musique est revenue à mes
oreilles. Je regarde partout, et je vois
tous les objets rangés à leurs place et non éparpillés partout dans la
pièce. Soudain, le fauteuil semble pâlir
tranquillement. Est-ce mon
imagination? Il pâlit de plus en plus,
jusqu’à disparaître complètement de ma vue.
Je suis étonnée. Je vais voir où
est l’emplacement du fauteuil. Je
touche, et effectivement, il n’est plus là!!
Je me retourne et le lit d’enfant est aussi en train de disparaitre sous
mes yeux. Tous les meubles, photos,
cadres, bref, tous les objets disparaissent un à un. En un rien de temps, je me retrouve avec une
pièce complètement vide. Prise au
dépourvu, je décide de m’en retourner chez moi.
Je trouve que j’ai assez eu d’émotions pour aujourd’hui!
Je me retourne
vers la porte, et lorsque je tends la main pour saisir la poignée, je
m’aperçois avec horreur que la porte a disparue elle aussi. Je suis seule, dans une pièce complètement
vide, sans porte, sans bruit et maintenant, sans lumière…. Je me sens complètement perdue et je commence
sérieusement à paniquer. Je me dis que
c’est un rêve et que je vais me réveiller.
Je dois trouver une issue. Avec
mes yeux d’aveugle, je me rapproche du mur.
J’appuie mes mains sur celui-ci et je touche de haut en bas, de droite à
gauche pour essayer de trouver une petite brèche qui pourrait me donner espoir
de me sortir de ce mauvais pas. C’est le
silence total. Aucun bruit ne parvient à
mes oreilles. Soudain, un petit
chuintement se transforme en ruissellement.
Je réalise tout d’un coup que j’ai les 2 pieds dans l’eau et que l’eau
monte, monte, monte. J’en ai maintenant
jusqu’à la taille. J’essaie de crier,
mais j’en suis incapable. Mon cri
s’étrangle dans ma gorge. Je sens ma
gorge se serrer, ma respiration devient de plus en plus difficile. L’eau est maintenant par-dessus ma tête. Je parviens difficilement à garder ma tête à
la surface de l’eau. Je cale comme une
roche au fond de l’eau. Soudain,
j’aperçois une lumière venant au-dessus de moi.
Je regarde intensément cette lumière d’un blanc éclatant. J’aperçois Eliane qui me regarde et me tend
les bras. Elle est très belle dans sa
robe blanche. Ses longs cheveux blonds
auréolent son fin visage d’ange. Je vois
qu’elle me parle, mais je ne l’entends pas. Je veux me rapprocher, mais je
commence sérieusement à manquer d’air.
-Je ne t’entends pas Eliaaaaannnnnne…..
En disant, cela, je me remets à respirer, dans l’eau, ce
qui me fait un bien immense. Eliane s’éloigne de plus en plus rapidement, dans
la lumière blanche qui l’accompagne, jusqu’à
devenir un infime petit point blanc, dans la noirceur environnante.
****
Je me réveille en
sursaut. Le tonnerre gronde dehors. Il y a de beaux éclairs blancs. J’aime beaucoup regarder les orages d’été. De
la fenêtre ouverte, entre des torrents de pluie. Je suis toute trempée. Je me lève,
je ferme la fenêtre et la télévision qui
diffuse un vieux film en noir et blanc.
Je vais chercher des serviettes et je sèche le plancher. J’aperçois la queue du chat caché sous le
fauteuil. Il a peur des orages. Je le laisse tranquille et je me relève péniblement. Je suis toute engourdis d’avoir dormi sur le
fauteuil. Ouh lala ! Je me sens fatiguée
et courbaturée ce soir… Quelle heure est-il? Je regarde l’heure dans la cuisine. Hein? 2 heures du matin? Il est temps que j’aille au lit. Nous avons une fête demain à la plage.
J’ai hâte
d’y aller. C’a va faire plaisir aux enfants, ils n’ont
pas l’occasion d’y aller souvent. En
passant dans le corridor menant à ma chambre, une photo de ma fille attire
mon attention. Je la regarde
intensément et il me semble qu’elle se met à bouger. Je ferme mes yeux et les
rouvres….Ah, mon imagination me joue des tours…
Eliane 1925
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