Je suis une personne qui aime écrire et je vous partage mes histoires.

vendredi 23 avril 2010

Ah! les ados!!!&*&%!

     Il y en a tu qui ont des ados? Non, mais tsé? des ados?
Ça veux être des adultes, mais tu leur demande de faxer LEUR certificat de naissance à leur nouvelle école pour l'an prochain et
-quoi?
-Tu l'as pas fait? La madame attend après pour traiter ta demande.  Tu le sait tu qu'il y a 25 autres personnes qui attendent ta place?
- Ben oui, j'vâ l'faire.....
-Bon, ben, envoye moi le par msn et je vais te le faxer. T'en est rendu ou avec ta recherche de logement?
(le jeune homme ne veux pas que je m'en mêle...)
-Ben, j'ai l'temps!
-Ben non, t'as pas l'temps, c'est maintenant que ça se loue les apparts!
-Ben y a un appart que je vais louer avec Charles qui appartient à la mère de Camille
-Dieu soit loué!

Quelques jours plus tard...

-Pis, ton appart, c'est tu loué?
-Ben non, y était pris...

C'est à ce moment que je me retiens de dire "J'te l'avais dit d'aller le voir et de te dépêcher!!!!''
-Bon, ben continu tes recherches et donne moi en des nouvelles

A SUIVRE......

mardi 20 avril 2010

Minoune est finalement revenue avec nous!

Je vous ai déjà parlé de mes chiens et de mon nouveau chien nommé Dixie qui cherche la bataille avec mes autres chiens. J'ai aussi une vieille chatte siamoise qui a survécu à plusieurs chien de la maison. Elle doit avoir environ 15 ans. Quand j'ai eu Maly, mon chien sauterelle (parce qu'elle saute partout pour rien) j'avais retrouvé Minoune dans une cage à oiseau tellement elle était insécure face à ce nouvel arrivant. C'est sûr qu'au début, Minoune et Maly avaient de la misère à se voir. Minoune marchait dignement vers son repas du soir avec Maly, suivant Minoune avec la tête de Minoune dans la gueule et salivant à qui mieux mieux. C'est sûr que Maly s'en allait dans sa cage quand on était pas là, sinon....pus de Minoune. 3ans plus tard, Maly et Minoune s'ignorent royalement. Dixie, est arrivée le 31 octobre. C'est une chienne berger allemand qu'une connaissance m'a donné parce qu'il n'avait pas le temps de s'en occuper. Le chien a 1 an. Je vais l'essayer que je lui ai dit, mais s'il est aussi énergivore que Maly, ben le chien y retourne chez eux. Arrivé ici, le pauvre on voyait que c'a faisait longtemps qu'il se grattait. Une visite chez le vet, conclusion: le chien a la gale. Vous imaginez vous? J'ai dû faire traiter mes 2 autres chiens, lui faire porter un genre de cornette pour ne pas qu'elle se gratte, elle avait la peau en sang, la pauvre. Côté Minoune, c'est ben simple, elle voulait la manger. J'ai fait les présentations et les dent y ont claqué comme la mâchoire de Jaws sur un chalutier....
Çà fait que Minoune a squatté la chambre d'exercice depuis ce temps! On fermait la porte parce que la nuit, Minoune avait faim et elle est très intelligente cette siamoise. Elle savait que Dixie était dans une cage, donc sécurité, c'a fait qu'elle descendait juste quelques marche pour faire japper Dixie en plein milieu de la nuit. Ben non, Minoune,on t'a pas oublié, mais oust, dans ta chambre, on se revoit demain! A force de les mettre en présence l'un de l'autre, et bien Minoune a repris confiance et elle est revenue écouter la télé avec nous et aussi manger dans la cuisine. Ça a quand même pris 6 mois, mais, comme on dit: On les a eu à l'usure.
Merci de m'avoir lu
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dimanche 18 avril 2010

Changement du nom de mon blog

Bonjour chers lecteurs, lectrices,
     J'ai décidé de changer le nom de mon blog pour le rendre plus intéressant. Je vais vous parler de mon poids (si j'en perds) mais je trouvais redondant de toujours dires les mêmes choses. Il se passe toujours quelque chose qu'on raconte, une anecdote, un fait de la vie qui est drôle, parfois triste, mais qui se raconte comme on raconte une histoire. Et, bien voilà, c'est ce que je vais faire maintenant.

     Comme première chronique, je vais vous parler des Oméga-3. On en entent souvent parler des Oméga 3-6-9, mais comment s'y retrouver pour savoir si on devrais prendre des suppléments ou pas. Je suis tombée par hasard sur un article qui en parlais. Je vais essayer de mettre cet article dans mon blog, mais je sais pas si je vais réussir. Non, c'a n'a pas marché. Faudrait que quelqu'un me dise comment je fais pour mettre un lien. En tout cas, c'a disait qu'on mange trop d'Oméga 6  qui est très inflammatoire et pas assez d'Oméga 3.


Je vais essayer de faire un copié collé de l'article.

Oméga-3 (huiles de poisson)


Autres noms : oméga-3 marins, acides gras polyinsaturés, acides gras à longue chaîne, acides gras oméga-3, AEP, ADH.

L’huile de poisson, de même que celle que l’on tire des fruits de mer (krill) et des algues marines, constitue une bonne source d'acide eicosapentaénoïque (AEP) et d'acide docosahexaénoïque (ADH), deux substances qui font partie de la famille des acides gras oméga-3. Pour en savoir plus, consultez notre fiche Oméga-3 et oméga-6.
Indications

Réduire certains facteurs de risque de maladies cardiovasculaires; diminuer le risque de récidive d’infarctus.

Soulager les symptômes de l’arthrite rhumatoïde.

Traitement adjuvant de la dépression et de la dépression postpartum.

Soulager les symptômes de la colite ulcéreuse, de la maladie de Crohn, du psoriasis. Soulager les douleurs menstruelles. Prévenir les allergies, l’asthme, l’eczéma.

Posologie de l’huile de poisson

 Protection cardiovasculaire

■Pour les personnes en bonne santé : consommer au moins 500 mg d’AEP/ADH par jour, soit en prenant un supplément d’huile de poisson, soit en mangeant de 2 à 3 repas de poisson gras par semaine (voir le tableau dans la section Sources alimentaires) ou en combinant les 2 apports.

■Pour les personnes souffrant de maladies coronariennes : consommer de 800 mg à 1 000 mg d’AEP/ADH par jour, soit en prenant un supplément d’huile de poisson, soit en mangeant du poisson gras tous les jours (voir le tableau dans la section Sources alimentaires) ou en combinant les 2 apports.

Le diagnostic et le traitement des troubles cardiovasculaires, même à l’aide d’un produit naturel en vente libre, nécessitent l’intervention d’un professionnel de la santé.

Réduction des taux de triglycérides sanguins

■Prendre des suppléments d’huile de poisson fournissant de 3 g à 4 g par jour d’AEP/ADH. Commencer par une dose faible et l’augmenter graduellement. L’effet bénéfique peut prendre de 6 semaines à 3 mois à se manifester.

Arthrite rhumatoïde

■Prendre des suppléments d’huile de poisson fournissant de 3 g à 4 g par jour d’AEP/ADH. L’effet bénéfique peut prendre jusqu’à 3 mois à se manifester. Commencer par une dose faible et l’augmenter graduellement.

Dépression et troubles de l’humeur

■Bien que l’efficacité de l’huile de poisson ainsi que la dose optimale ne soient pas établies, ce supplément est sécuritaire et peut être utile en cas de dépression, en conjonction ou non avec des antidépresseurs. La dose courante est de 1 g d’AEP.

Lire les étiquettes

On doit s’assurer d’acheter un produit qui mentionne la teneur en AEP et en ADH. Il importe donc de bien lire l’étiquette, car il faut différencier la dose d’oméga-3 de la dose d’huile. Par exemple, la majorité des suppléments actuellement offerts dans le commerce renferment seulement 300 mg d’oméga-3 par gélule de 1 g (180 mg d’AEP et 120 mg d’ADH), mais certains en contiennent beaucoup plus. Certaines huiles sont offertes sous forme liquide plutôt qu’en gélules : l’étiquette doit indiquer clairement la quantité d’AEP et d’ADH que fournit 1 c. à thé ou 1 c. à table du produit.

Vérifier à quel volume d’huile ou à combien de capsules correspondent les quantités d’EPA et de DHA affichées sur l’étiquette. Certains fabricants inscrivent les quantités fournies par plusieurs capsules, ce qui peut porter à confusion lorsqu’on compare les produits. Dans le cas des suppléments liquides, il est normal que le dosage affiché par c. à thé soit plus élevé qu’une capsule, puisque cette dose correspond environ à 5 capsules.

L’huile de poisson liquide
L’huile de poisson sous forme liquide est parfois offerte à meilleur prix que les gélules. Lorsqu’on prend de grandes quantités d’huile de poisson, cette présentation peut être plus commode que d’avaler de nombreuses capsules. Comme l’huile de poisson a un goût prononcé, la plupart des fabricants offrent des produits liquides à saveur de citron ou d’orange.

L’huile de foie de morue ou de flétan : à éviter
L’huile de foie de morue est devenue populaire au XIXe siècle pour lutter contre le rachitisme. Bien qu’elle constitue une source peu coûteuse, sa haute teneur en vitamine A pose problème. En effet, cette vitamine s’accumule dans l’organisme plutôt que d’être éliminée : un excès à long terme peut être toxique. Il ne faut pas excéder de façon continue l’apport maximal tolérable de 3 000 µg (10 000 UI) de vitamine A.

Selon la provenance de la morue ou du flétan dont on a tiré l’huile, et selon les procédés d’extraction et de conditionnement auxquels on a soumis le produit, la teneur en vitamine A d’un supplément peut varier de 250 μg à 3 000 μg par 5 ml (1 c. à thé). De plus, selon des analyses faites par le United States Department of Agriculture (USDA) sur des produits achetés aux États-Unis en 2001, les huiles de foie de morue contiennent, en général, nettement plus de BPC et de DDT que les huiles de poisson (voir la section Sur les tablettes).

Description de l’huile de poisson

haut L’huile de poisson, tout comme les fruits de mer et certaines algues, est une source d'acide eicosapentaénoïque (AEP) et d'acide docosahexaénoïque (ADH), 2 acides gras de type oméga-3. Le corps humain peut fabriquer ces acides gras à longue chaîne, mais en très petites quantités, à partir de l'acide alpha-linolénique (AAL), un acide gras oméga-3 d’origine végétale. Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter notre fiche Acides gras essentiels (oméga-3 et oméga-6).

L’AEP et l’ADH participent à l'élaboration d'eicosanoïdes de série 3, des substances qui jouent un rôle central auprès des membranes cellulaires et qui participent à de très nombreux processus biochimiques dans l'organisme : régulation de la tension artérielle, maintien de l’élasticité des vaisseaux, réactions immunitaires et anti-inflammatoires, agrégation des plaquettes sanguines, développement et fonctionnement du cerveau, etc.

Une grande partie de l’huile de poisson est un sous-produit de l’industrie de la pêche. Elle est tirée des restes de la transformation du poisson (filets, darnes, conserves, etc.).

Sources alimentaires d’oméga-3 marins

haut Les autorités médicales américaines et canadiennes ont conjointement déterminé des apports nutritionnels recommandés pour plusieurs vitamines et minéraux, mais pas encore pour l’AEP et l’ADH. En 2002, l’Institute of Medicine des États-Unis avait jugé les données insuffisantes pour fixer cet apport. Au Canada, le guide alimentaire, révisé en 2007, ne donne pas de recommandations spécifiques pour les oméga-3 de sources marines ou végétales.



Cependant, à la lumière de nombreuses données probantes maintenant disponibles, plusieurs experts reconnus recommandent de consommer 500 mg par jour d’AEP et d’ADH pour bénéficier des effets cardioprotecteurs de ces oméga-3 d’origine marine1-5. Pour les personnes qui sont à risque ou qui souffrent de troubles coronariens, l’apport quotidien suggéré est de 800 mg à 1 000 mg1,3.4. Un groupe d’experts nord-américains estime que les données sont maintenant suffisamment convaincantes pour fixer un apport nutritionnel recommandé spécifique pour l’AEP et l’ADH5.



Tous les poissons et les fruits de mer renferment de l’AEP et de l’ADH, dans des proportions variables. On recommande généralement de consommer des poissons gras comme la truite arc-en-ciel, le hareng, le maquereau, la sardine, le thon, le saumon, etc. Pour bénéficier pleinement des vertus attribuées aux acides gras oméga-3 que les poissons renferment, il faut éviter de trop les cuire.

Quantité de poisson fournissant environ 500 mg d’AEP et d’ADH

- 20 g de maquereau de l’Atlantique

-25 g de saumon de l’Atlantique (élevage)
- 30 g de hareng de l’Atlantique ou du Pacifique
- 35 g de maquereau du Pacifique
- 30 g de saumon rose en conserve
- 40 g de saumon sockeye
-50 g de sardines
- 50 g de truite arc-en-ciel (élevage)
- 65 g de thon blanc (ou germon) en conserve
- 100 g de crevettes

Source : Wang C, Chung M, Lichtenstein A, Balk E, et al. Effects of Omega-3 Fatty Acids on Cardiovascular Disease. AHRQ Publication No. 04-E009-2. Rockville, MD: Agency for Healthcare Research and Quality. March 2004.

N.B. Les teneurs en oméga-3 varient en fonction des saisons, des conditions climatiques, de l’âge du poisson, du fait qu’il soit sauvage ou pas et des techniques de préparation et de conservation.



Carence en oméga-3 marins

haut Les experts considèrent que non seulement la plupart des Occidentaux ne mangent pas assez d'aliments riches en acides gras oméga-3, mais que leur consommation excessive d'acides gras oméga-6 nuit au métabolisme des oméga-3. Pour en savoir plus sur le métabolisme de ces acides gras, consulter notre fiche sur les acides gras essentiels.



En 2009, un panel d’experts s’est penché sur la mortalité pouvant être prévenue par des habitudes de vie modifiables. Sur les 12 points relevés (tabagisme, alcool, par exemple), un faible apport en oméga-3 marins arrive en 6e place aux États-Unis. Selon ces spécialistes de la santé publique, un apport adéquat pourrait prévenir, chaque année, de 63 000 à 97 000 morts reliées aux maladies cardiovasculaires6.



Historique de l’huile de poisson

haut C’est en étudiant les habitudes des peuples inuits du Groenland qu’on s’est d’abord intéressé aux oméga-3 marins. En effet, bien que leur alimentation soit très riche en gras (chair et huile de poisson, de phoque et de baleine), ils souffrent rarement de maladies cardiovasculaires ou de polyarthrite rhumatoïde. Par la suite, des recherches ont permis de démontrer que la consommation régulière de ce type de gras – principalement l’AEP et l’ADH – abaisse le taux de triglycérides sanguins, « éclaircit » le sang, assure la régularité des battements du muscle cardiaque et combat l'inflammation.



Vers la fin des années 1990 et le début du XXIe siècle, on a multiplié les études épidémiologiques et les essais cliniques sur l’efficacité thérapeutique de l’huile de poisson. Ce foisonnement de la recherche a contribué à une meilleure compréhension du rôle des oméga-3 AEP et ADH. Les autorités médicales de la majorité des pays développés ont alors commencé à recommander aux populations de consommer davantage de poisson, notamment des poissons gras.



Depuis le début des années 2000, les oméga-3 connaissent également une certaine popularité comme traitement adjuvant de la dépression.



Recherches sur l’huile de poisson

haut Un très grand nombre de recherches et de synthèses ont porté sur les effets de l’huile de poisson. Nous mentionnons ci-dessous les principaux usages documentés.



Protection cardiovasculaire. Au cours des 20 dernières années, de très nombreuses études de toutes sortes se sont penchées sur les effets de l’huile de poisson sur la santé cardiovasculaire. Par exemple, des chercheurs ont établi une corrélation entre la consommation de poisson et un risque réduit de décès attribuables à des troubles cardiovasculaires7,8. Toutefois, les synthèses de l’ensemble des données cliniques et épidémiologiques sur le sujet ne sont pas toujours arrivées à des conclusions aussi claires9,10.



En plus de cet effet préventif primaire, certaines études cliniques de grande envergure ont démontré qu’une supplémentation en huile de poisson a un effet préventif secondaire : réduction des décès, des rechutes d'infarctus et des crises cardiaques chez les personnes ayant déjà subi un infarctus11,12; réduction des morts cardiaques subites chez celles souffrant d’une maladie coronarienne13. Plusieurs chercheurs ont conclu que cette supplémentation en oméga-3 marin a un effet régulateur sur le rythme cardiaque des personnes ayant subi un infarctus du myocarde14,15, mais d’autres estiment que les données à ce sujet ne permettent pas de tirer une conclusion claire10.



Il est cependant clairement établi que l’huile de poisson a des effets positifs sur plusieurs facteurs de risque et marqueurs de maladies cardiovasculaires : taux de lipides sanguins, pression artérielle, fonction vasculaire, fonction plaquettaire, inflammation, etc16,17. L’effet le plus marqué et le mieux documenté est la réduction des taux trop élevés de triglycérides4,18,19. De plus, l’huile de poisson augmente les effets bénéfiques des statines4,19. Elle n’a cependant pas d’effet marqué sur les taux de cholestérol18.



Par ailleurs, les chercheurs commencent à s’intéresser de plus près aux effets bénéfiques des huiles de poissons comme traitement adjuvant chez les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque20-22.

Quelques exemples où on a expérimenté un traitement à base d’huile de poisson.
Arthrite rhumatoïde. L’effet anti-inflammatoire des oméga-3 marins intéresse beaucoup les chercheurs23, car il peut, dans certains cas, soulager l’inflammation causée par certaines maladies auto-immunes, comme l’arthrite rhumatoïde. De fait, une synthèse publiée en 2003 et une méta-analyse publiée en 2008 indiquent que l’huile de poisson peut soulager certains des symptômes de l’arthrite rhumatoïde, notamment les raideurs matinales et le nombre d’articulations sensibles24,25. L’huile de poisson permet aussi de réduire le dosage des médicaments anti-inflammatoires26,27. Contrairement à l’effet analgésique immédiat de ces derniers, le soulagement apporté par l’huile de poisson peut prendre de 2 à 3 mois avant de se manifester. On ignore encore si, chez l’humain, les oméga-3 de source marine peuvent influer sur le cours de la maladie ou si ses effets se limitent aux symptômes.



Dépression. Des données épidémiologiques ont permis de constater un lien inverse entre la consommation de poissons et de fruits de mer et la dépression28, ainsi que la dépression postpartum29. On a aussi constaté que l’organisme des personnes déprimées présentait de faibles taux sanguins d’AEP et d’ADH30-34. Par exemple, au cours d’un essai récent (en 2008), des chercheurs français ont mesuré le taux d’AEP sanguin chez 1 390 personnes âgées. Les sujets dont le taux était faible souffraient de symptômes dépressifs plus aigus que ceux qui avaient des taux sanguins plus élevés35. De plus, les taux sanguins élevés en AEP étaient associés à des symptômes dépressifs moins prononcés chez les personnes qui prenaient des antidépresseurs.



Du côté des essais cliniques contrôlés, on dispose de données encourageantes pour la dépression, la dépression post-partum et les troubles bipolaires, mais elles ne sont pas toutes concluantes36-39. L’efficacité de l’huile de poisson seule n’est pas établie, mais plusieurs chercheurs la recommandent comme traitement adjuvant de la dépression36,37. De plus, comme la dépression est courante chez les personnes qui souffrent de troubles cardiaques ou du syndrome métabolique, l’huile de poisson fournirait un double bénéfice.



La dose optimale n’est pas établie, mais selon les essais cliniques, la dose d’AEP/DHA a varié de 1 g à 4 g par jour. Certaines données indiquent que l’AEP serait l’ingrédient actif contre la dépression36,37,40, mais ce point n’est pas clairement prouvé.



Colite ulcéreuse et maladie de Crohn. L’ensemble des données ne permet pas de juger de l’efficacité clinique de l’huile de poisson pour soulager les symptômes de ces 2 maladies inflammatoires de l’intestin41-43. En effet, les premiers essais, aux résultats prometteurs, étaient souvent de faible envergure et de faible qualité méthodologique43, mais les résultats de 2 études de grande envergure, publiés en 2008, n’ont pas été concluants au chapitre de la maladie de Crohn44.



Psoriasis. À cause de son effet anti-inflammatoire, l’huile de poisson a été testée sur des patients souffrant de psoriasis. Les résultats des essais cliniques sont mitigés45-51 et ne permettent pas de conclure à l’efficacité de ce traitement. Toutefois, comme l’huile de poisson est sécuritaire, plusieurs professionnels de la santé, incluant ceux de la clinique Mayo aux États-Unis, estiment qu’il vaut tout de même la peine d’essayer ce traitement comme adjuvant52.



Allergies, asthme et eczéma. Les chercheurs s’intéressent beaucoup à l’effet potentiellement préventif d’une consommation précoce de poisson ou de suppléments d’huile de poisson sur les allergies, mais les différentes études épidémiologiques et cliniques menées jusqu’à présent ont donné des résultats parfois contradictoires53-58.



Douleurs menstruelles. Une enquête épidémiologique menée au Danemark auprès de 181 femmes indique qu’il existe un lien entre un faible apport en oméga-3 et les douleurs menstruelles59. Les auteurs d’un essai mené auprès de 42 adolescentes ont constaté que l’huile de poisson (1,8 g d’AEP/ADH) ou un régime alimentaire riche en oméga-3 pouvait soulager la douleur qui accompagne la dysménorrhée60. Même constat au cours d’un essai avec placebo où les participantes ont consommé 5 g d’huile de poisson par jour61.



Autres axes de recherche. Les chercheurs s’intéressent à l’effet des huiles de poisson sur plusieurs autres maladies, mais les données cliniques restent pour l’instant exploratoires : traitement de la schizophrénie62, prévention du déclin cognitif63, de la démence64 et de la maladie d’Alzheimer63,65, insuffisance rénale (néphropathie à IgA)66, troubles cognitifs ou d’attention chez les enfants65,67.



Au cours d’une étude publiée en février 2010, des chercheurs autrichiens ont obtenu des résultats prometteurs chez de jeunes sujets présentant des tendances psychotiques73. Après un traitement de 12 semaines (1,2 g d’EPA/DHA par jour) et un suivi de 40 semaines, seulement 5 % des sujets traités avaient développé une psychose, contre 25 % dans le groupe placebo. De plus, les sujets traités ont connu une réduction de leurs symptômes de tendance psychotique et une amélioration de leur fonction mentale.



Précautions

haut Attention

■Le diagnostic et le traitement des troubles cardiaques, même à l’aide d’un produit naturel en vente libre, nécessitent l’intervention et le suivi d’un professionnel de la santé.

■Huile de foie de morue ou de flétan. Les huiles de foie de poisson ne sont pas recommandées comme source d’oméga-3, à cause de leur haute teneur en vitamine A. Si l’on en consomme régulièrement, il faut s’assurer de ne pas excéder de façon continue l’apport maximal tolérable en vitamine A (3 000 µg ou 10 000 UI par jour). Vérifier sur l’étiquette du supplément.

■Les personnes sensibles aux ecchymoses ainsi que celles qui souffrent de problèmes sanguins ou qui prennent des médicaments anticoagulants doivent éviter les hautes doses d'huile de poisson.

■Les personnes souffrant d'hémophilie acquise ou héréditaire doivent consulter leur médecin avant de prendre des suppléments d'huile de poisson.

■Mercure et autres contaminants. D’après les résultats d’analyses effectuées au cours des dernières années, il semble que les huiles de poisson ne renferment pas de quantités significatives de mercure, de biphényles polychlorés (BPC) et de dioxines (des polluants toxiques), probablement en raison du choix des espèces employées et des procédés d’extraction des huiles68-71.

Contre-indications

Allergie aux poissons. Les personnes souffrant d’une allergie grave, c’est-à-dire de type anaphylactique, aux poissons ne devraient pas prendre d’huile de poisson. En revanche, s’il s’agit d’une allergie cutanée, on peut faire un essai. En effet, les allergies aux poissons sont causées par les protéines qu’ils renferment et non pas par leurs huiles. Ces dernières sont hautement purifiées et exemptes de protéines.





Allergie grave à une espèce de poisson. En cas d’allergie grave à un type de poisson en particulier, le saumon par exemple, malgré les étiquettes des produits vendus qui affirment que les poissons sont sélectionnés et qu’il s’agit de sources définies comme de l’anchois ou de la sardine, le consommateur ne peut jamais être sûr qu’il s’agit uniquement de ces poissons-là. En effet, une grande partie de l’huile de poisson est en fait un sous-produit de l’industrie de la pêche. Elle est tirée des restes de la transformation du poisson (filets, darnes, conserves, etc.). Même s’il y a une quantité plus importante de ces petits poissons, il peut y avoir aussi des fractions provenant d’autres types de poissons.











Jean-Yves Dionne, pharmacien

Février 2010







Effets indésirables

■En dehors du goût, que plusieurs trouvent désagréable, et des relents de poisson, les effets indésirables sont rares aux dosages habituellement recommandés et généralement limités à des troubles gastro-intestinaux bénins. Pour réduire les relents de poisson, prendre les suppléments au début du repas ou se procurer des suppléments à enrobage entérique.

■À fortes doses, l’huile de poisson peut provoquer des nausées, un ramollissement des selles et des saignements de nez.

Interactions

haut Avec des plantes ou des suppléments

■Les effets de l’huile de poisson, à raison de plus de 4 g d’AEP/ADH par jour, peuvent s’ajouter à ceux des plantes ou des suppléments qui ont une action anticoagulante ou antiplaquettaire.

Avec des médicaments

■Les effets de l’huile de poisson, à raison de plus de 4 g d’AEP/ADH par jour, peuvent s’ajouter à ceux des médicaments de synthèse qui ont une action anticoagulante ou antiplaquettaire.

■On a cru que l’huile de poisson pouvait interférer avec les médicaments contrôlant la glycémie chez les diabétiques, mais aux dosages utilisés au cours des études, ce traitement n’a pas eu d’effet sur le taux de sucre dans le sang des participants72.

L’avis de notre pharmacien

haut L’usage des huiles de poisson pour les indications cardiovasculaires est probablement le plus important. Les oméga-3 aident nettement à réduire les triglycérides sanguins et ont un effet sur plusieurs autres facteurs cardiovasculaires. Ces effets ne sont pas toujours très marqués, mais la somme de ceux-ci aide à diminuer la mortalité cardiaque de façon importante.



Dosage et rapport



Une notion concernant les huiles de poisson est particulièrement galvaudée par le marketing : le rapport de concentration entre l’AEP et l’ADH. En fait, le rapport AEP/ADH n’est réellement important que pour les indications reliées au système nerveux : troubles de l’humeur, dépression, résistance au stress, anxiété, etc. Dans ces cas, la quantité d’AEP doit être élevée tandis que celle d’ADH doit être faible. Recherchez des produits ayant des rapports AEP/ADH entre 20:1 et 7:1. La dose totale recommandée d’AEP est d’environ 1 000 mg par jour tandis que celle d’ADH ne doit pas dépasser 150 mg par jour.



Pour toutes les autres indications, les données actuelles ne permettent pas de déterminer quel acide gras, de l’AEP ou de l’ADH, est primordial. Les experts s’entendent pour dire que la dose totale des 2 est plus importante que leur rapport. On sait cependant que l’ADH a un effet important dans le développement du cerveau, c’est-à-dire de la période foetale jusqu’au début de l’adolescence. Aucune recherche clinique n’a démontré d’autre effet spécifique à l’ADH seul.



Consommation régulière



Même si on leur reconnaît des applications santé, les oméga-3 ne sont pas des médicaments, mais bien des nutriments. Il ne faut donc pas s’attendre à des effets rapides. Tout comme l’alimentation santé n’est pas l’histoire d’un repas, mais bien une habitude de vie, la consommation d’oméga-3 doit être régulière et s’échelonner sur une longue période pour apporter des bienfaits. Et les oméga-3 ne sont pas une panacée. Ce n’est pas parce qu’on commence à prendre un supplément d’huile de poisson qu’on guérit une arthrite rhumatoïde! Mais on peut s’attendre à un soulagement des symptômes si on en prend à long terme et en quantité suffisante.



Recherches en cours



Partout dans le monde, de nombreux chercheurs continuent à se pencher sur les nombreuses propriétés des oméga-3. Par exemple, au Québec, à l’Université Laval, le Dr Frédéric Calon et ses collaborateurs étudient l’effet des oméga-3 sur la prévention du déclin cognitif et de diverses démences. On peut donc s’attendre à voir apparaître, sous peu, de nouvelles informations qui augmenteront notre compréhension de ces bons gras.







Jean-Yves Dionne, pharmacien

Février 2010





Sur les tablettes

haut ■Assurez-vous d’acheter un produit qui affiche sa teneur en AEP et en ADH. Notez que les étiquettes des suppléments d’huile de foie de morue ne mentionnent pas toujours cette teneur.

■Sur les 51 suppléments d'huile de poisson testés en 2008 par le laboratoire américain indépendant ConsumerLab, tous renfermaient la teneur annoncée en AEP et ADH sur leur étiquette et aucun n’était rance. Bonne nouvelle : on n'a trouvé aucune trace détectable de mercure dans les produits testés et les taux de dioxines ou de biphényles polychlorés (BPC) dans ces suppléments étaient en dessous des normes de sécurité68. Selon le pharmacien Jean-Yves Dionne, les suppléments actuellement sur le marché ne sont pas contaminés, car les fournisseurs sont maintenant regroupés dans une association mondiale qui vend une matière première contrôlée.

■Selon des analyses faites par le United States Department of Agriculture (USDA), sur 14 huiles de poisson achetées aux États-Unis en 2001, dont 7 étaient des huiles de foie de morue, ces dernières contenaient, en général, nettement plus de BPC et de DDT. De plus, tandis que la teneur en BPC et en DDT des huiles de poisson avait diminué par rapport à une analyse effectuée 8 ans plus tôt, celle des huiles de foie de morue était restée similaire69.

■Selon des analyses faites par Santé Canada sur 30 suppléments d’oméga-3 marins vendus au pays, tous contenaient des quantités minimes de résidus de BPC et d’insecticides, sauf les huiles de requin et de phoque. Les produits à base d’huile de poisson renfermaient nettement moins de résidus qu’une portion de poisson70,71.







Réviseurs :

Jean-Yves Dionne, B.SC. Pharm (février 2010)

Charles Couillard, Ph.D, professeur adjoint, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Département des sciences des aliments et nutrition, Université Laval (mai 2006)



Recherche et rédaction : Pierre Lefrançois, Françoise Ruby



Mise à jour : février 2010

3 Membres de mon blog!!!

     Il y a bien longtemps que je vous ai délaissés chers lecteurs, et je m'en excuse. Moi qui pensais que personne ne me lisait et voilà que, tiens, je me dis, je vais aller voir s'il y a un commentaire sur mon blog. Il y en a un et je pensais que c'était mon amie Guylaine, mais on se parle sur msn parce que c'est trop compliqué pour elle (elle a basse vitesse en campagne et c'est très long) et j'ai un commentaire de bdorais et je te remercie pour les trucs. C'est vrai que je pourrais tenir un carnet alimentaire mais est-ce qu'il faut que je pèse tout ce que je mange pour dire combien de grammes de viande je mange etc?
     La piscine est fermé maintenant, je ne peux plus aller nager. Je fais des marches au moins 4 km par jour, mais c'a, je le faisait avant que la piscine ferme. J'ai arrêté temporairement les exercices de mon super livre parce que j'en ai fait comme trop, en plus d'un gros rhume, ma batterie était à terre, pis là, ma semaine du mois qui embarque par dessus c'a, ben c'a m'a pris comme 3 semaines pour m'en remettre. Là, je pète le feu et je vais m'y remettre. Côté poids, c'est pareil 190 livres. Ben je pense que ch'u pris avec, malgré que je me permette 1 journée chips par semaine. Bon, si vous avez des suggestions pour remplacer les chips vous êtes les bienvenus.
     Merci mes chers membres  de me lire. Je vais vous réécrire mais là, le temps me manque,
A la prochaine